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Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
29 mars 2007

Segolène Royal, de la "duduche" à l'adversaire


Changement de ton dans la campagne. Les attaques de Nicolas Sarkozy contre Ségolène Royal ont évolué. Fini les pics qui visaient à toucher la fameuse « compétence » de la candidate socialiste. Connaissant les méthodes de l’UMP, ou il s’agit de ne rien laisser au hasard, on peut imaginer que cette stratégie de flingage n’était pas forcément rentable et efficace dans les enquêtes d’opinion.

Sego_bleuIl suffit de se souvenir. Les exemples sont nombreux.

Il y a eu l’épisode de la muraille de Chine avec la surprenante « Ségolitude ». On se souvient de la charge dans la foulée sur le thème des droits de l’homme. Il y a eu aussi le voyage critique au Moyen orient de la candidate avec la polémique sur le Hezbollah avec qui il ne fallait pas discuter. On se souvient encore des attaques sur le nombre de sous-marins nucléaires. Bref, il y eu une époque ou la stratégie était de sous entendre que la candidate n’avait pas les épaules suffisamment solides pour le poste.

Or étrangement, plus le temps passe et la campagne avance, moins la candidate semble attaquée sur le sujet. Il faut dire que les différentes émissions de télévision auxquelles elle a participé, ont montré que Ségolène Royal avec de quoi tenir et à l’arrivée, qu'elle ne disait pas autant de stupidités qu’on essayait de le faire croire.

Entre temps, on peut noter que les intentions de vote dans les sondages sont restées stables dans les sondages malgré toutes ces tentatives de dénigrement. Conséquence, il devait sans doute devenir dangereux pour Nicolas Sarkozy de poursuivre sur le thème, c’est une femme elle n’est pas sérieuse.

A l’arrivée, c’est en quelque sorte une petite victoire pour Ségolène Royal. De « duduche » elle semble être devenue une adversaire respectable. Une candidate sérieuse dont finalement il faudrait mieux se méfier. A croire que la victoire de Ségolène Royal est quelque chose de possible pour l’UMP. Et quand l’ennemi doute, il devient plus fragile.

Avec cette campagne, Quand j’y pense, je me dis que Ségolène Royal et les femmes ont peut être gagné une partie.

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