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Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
6 avril 2007

Crédibilité de Royal et Sarkozy : Quand l'habit fait un peu le moine


Ségolène Royal doit lutter pour prouver qu’elle peut être crédible dans le rôle de chef d’état. Nombreux sont ceux qui ne voient pas Nicolas Sarkozy dans le costume de président de la république. Seul avantage pour Nicolas Sarkozy, c’est un homme. Conséquence, il souffre moins sur le sujet que la candidate socialiste. Mais dans tous les cas de figure, Quand j’y pense, je me dis qu’on ne doit pas oublier que la crédibilité, cela se construit surtout lorsque l’on est en situation. Les anciens présidents en savent quelque chose.

Sarko_degPS2Quand j’y pense se souvient qu’avant 1981, François Mitterrand avait eu à souffrir lui aussi d’un manque de crédibilité. Certains pensaient, et ils étaient nombreux que le nouveau président de la république ne tiendrait pas plus de 6 mois. Que jamais il n’arriverait à garder le pouvoir. Les caricatures de l’époque, les blagues de l’époque étaient redoutables. Pourtant en 1994, à la fin de son deuxième mandat, ils étaient rares ceux qui mettaient en doute la crédibilité du chef d’état sortant.

Quand j’y pense se souvient qu’1995, lors de la campagne présidentielle, on pouvait retrouver les mêmes interrogations sur la crédibilité de Jacques Chirac. Ce grand loup, incapable d’avoir une idée personnelle, et tellement moins érudit que le président sortant socialiste. Pourtant, malgré une dissolution ratée, malgré deux mandats bien maigres, ils sont rares aujourd’hui ceux qui doute de la stature d’homme d’état du président Chirac.

On le voit bien. La fameuse crédibilité, que l’on reproche à Ségolène Royal et dans une moindre mesure à Nicolas Sarkozy, cela fait partie des attaques d’une campagne. Rabaisser l’autre, c’est en définitive une arme bien classique pour tenter d’affaiblir l’adversaire. A force de taper, on se dit que le doute finira bien par s’installer chez l’électeur. Toutefois, cela n’a pas empêché François Mitterrand et Jacques Chirac de gouverner 14 ans pour l’un et 12 ans pour l’autre.

Pour contourner le problème, Quand j’y pense propose donc aux candidats d’adopter  la philosophie qu’aimait à rappeler Edgar Faure. L’ancien président du conseil disait toujours du bien de lui-même. Il expliquait en effet qu’il faut toujours dire du bien de sois parce qu’avec le temps, les gens oublient que c’est vous qui l’avez dit, mais qu'en revanche, ils continuent de le répéter.

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