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Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
8 avril 2007

Sarkozy Royal : un peuple plus fort

On ne va pas revenir sans cesse sur le fameux lien qui doit exister entre le président de la république et les français. Cette fameuse rencontre entre un homme et un peuple. Cette rencontre que souhaitait tant le général De Gaulle. Celle que François Mitterrand a utilisé en son temps. Celle qui a permise à Jacques Chirac de se faire élire en 1995. Pourtant, il y a quelque chose de vrai dans ce rapport si particulier qui existe avec le chef de l’état. Et même si cela ne présage pas de la victoire ou non de Nicolas Sarkozy, on peut souligner que l’assemblage ne se fait pas pour le moment.

Nicolas_Sarkozy_af_jeune« Il n’est pas avec nous, avec le peuple », cette phrase signée Diam’s dans le journal Libération résume assez bien le sentiment qui prédomine. Nicolas Sarkozy ne semble pas aimer les français. Derrière l’agacement de Français Mitterrand, on pouvait décerner une certaine tendresse pour le peuple français. Derrière les erreurs de Jacques Chirac, dissolution, référendum, on sent chez l’actuel président une réelle passion du terrain. Et même si ses marathons au salon de l’agriculture avaient avant tout un but électoral, il en ressort que le « Grand Jacques » n’avait pas à beaucoup se forcer pour dire bonjour à la vache et à son propriétaire.

Dans cette campagne 2007, ou la communication est reine, où il s’agit de toucher les bonnes cibles, il est évident que la passion a du mal à trouver sa place. Si Ségolène Royal sauve la face avec ses forums citoyens, elle ne parvient pas toutefois à casser l’armure et montrer une réelle passion pour les Français. Et que dire de Nicolas Sarkozy, déguisé en chef de guerre et portant le drapeau d’une droite de plus en plus dure. Certes, le président de l’UMP mène campagne avec bains de foule à la clef, mais l’affaire manque cruellement de générosité.

La campagne risque de se durcir dans les 15 jours qui viennent, et c’est normal. Il faut encore aider les 40 % de français indécis à trancher entre les différents candidats et programmes. Or, Quand j’y pense, je me dis que la différence peut se faire avec les quelques miettes d’humanité qui seront distribuées entre les petites phrases assassines.

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