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Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
15 avril 2007

Royal, Sarkozy : du bon temps pour arriver à l'heure


Ce qu’il ne faut pas perdre de vue dans une campagne électorale, c’est le temps. Pas les prévisions de météofrance, mais bien le timing. Ces différents espaces qui font tout comme la chrysalide d’un papillon qu’un président ou une présidente sort du candidat. Nicolas Sarkozy s’est vu président dès février, François Bayrou y a cru en mars, et Ségolène Royal va seulement commencer à y croire. Quand j'y pense ne cherche pas à dire que l’élection est déjà terminée puisque les français feront connaître leur choix que dans les semaines à venir, mais on peut noter que telle que la fable du lièvre et de la tortue, l’important est d’arriver au bon moment.

Elys_e_le_Monde_copyLe temps d’une campagne électorale, c’est un peu comme le temps du journal de 20 heures sur la une et la deux. Quand vous zappez à 20h10, 20h15, vous tombez en général sur les mêmes sujets. Dans la campagne présidentielle, c’est un peu la même chose. Cette fin de semaine a été marquée par l’ouverture au centre pour le PS avec Michel Rocard et Bernard Kouchner, et par l’ouverture en direction du FN pour l’UMP avec les déclarations de Brice Hortefeux. Quelques jours plus tôt, on avait eu droit aux soutiens. Delors pour Ségolène Royal, Azuz Bégag pour François Bayrou, Borloo pour Nicolas Sarkozy. En remontant un peu plus loin dans le temps, on a eu le temps des programmes, le temps des trahisons, le temps des projets, etc…

Si l’on se fixe maintenant sur les deux leaders, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy. On notera que le rapport au temps a été finalement bien différent. Nicolas Sarkozy est parti il y a fort longtemps maintenant en campagne. Depuis plusieurs années et officiellement depuis qu’il avait reconnu penser à l’élection le matin en se rasant. Il a choisi de s’imposer par le haut en écartant un à un ses adversaires. En utilisant le rapport de force comme arme et en défiant le temps. En courant après. En tentant de le maitriser et de le mettre à ses pieds.

Ségolène Royal est parti plus tard dans la bataille. Certes, elle a du écarter elle aussi ses concurrents proches, mais elle a laissé, même de façon organisée, les autres venir à elle. Elle a donné le temps à sa candidature de s’imposer comme une évidence. Elle a joué avec comme un chat le fait avec une souris. Elle l’a laissé partir quelques fois pour mieux le retrouver à une autre place.

Plus près de nous, en janvier, alors que Nicolas Sarkozy lançait dans un meeting aux ordres sa campagne, Ségolène Royal elle poursuivait ses débats participatifs. A l’époque la presse parlait de flottement. Il est vrai que la candidate ne s’exprimait pas pour alimenter la Une des journaux, laissant à Nicolas Sarkozy et à ses soutiens le temps d’épuiser leurs arguments de Ségolitude.

Le temps toujours lui, c’est encore le choix de Ségolène Royal de garder une vrai distance vis-à-vis du PS. Cette volonté d’être seule et direct avec les Français. Nicolas Sarkozy lui au contraire n’aura de cesse de garder son fauteuil de ministre le plus longtemps possible. Cette image de ministre incontournable qu’il entendait faire adopter par une majorité de Français et qui finalement lui colle à la peau.

Alors bien sur, Quand j’y pense ne dit pas que les jeux sont faits, mais cherche au contraire à faire remarquer que pour juger une campagne il faut attendre le soir de l’élection. C’est à ce moment là seulement que l’on connaît le nom de celui ou celle qui est arrivé à l’heure.

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Commentaires
C
Mon Blog(fermaton.over-blog.com).No.25- THÉORÈME VACANCES.- DU BON TEMPS ?
J
tant que la partie n'est pas fini les jeux ne sont pas fait excepté au "go" <br /> la politique est-elle le "go" ?<br /> quoi qu'il en soit ma préférence est http://poly-tics.over-blog.com/<br /> en comparaison et pour les arguments énoncés<br /> cordialement
Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
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