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Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
18 avril 2007

Présidentielle 2007, et les français votaient pour l'alternance

S_gol_ne_alternance

On connaît le principe d’Archimède qui dit que tout corps plongé dans l’eau le téléphone sonne. On devrait ajouter que pour toute élection, il ne faut pas sous estimer la force de l’alternance. On pourrait penser qu’il s’agit là d’une réflexion partisane qui consiste à trouver à tous prix les arguments pour mettre en avant un candidat particulier, mais l’on aurait tort. Quand j'y pense, je me dis qu'il suffit simplement de regarder l'histoire pour s'en convaincre. 

Ce qui est marquant dans cette dernière ligne droite avant le premier tour, c’est qu’étrangement le paysage semble se dégager. Les doutes qui rodaient depuis de longues semaines dans les sondages paraissent disparaître alors qu’approche la date du 22 avril. L’heure est au bilan. Il revient en mémoire, notamment avec le choc du 21 avril, toute l’eau qui a coulé sous le pont. Les trois années de gouvernement Jean-Pierre Raffarin, les deux années du gouvernement de Dominique De Villepin. Les différentes réformes plus ou moins bien acceptées. Il revient en mémoire, les manifestations des professeurs, des étudiants avec le CPE, les manifestations contre la réforme des retraites. Il revient ce qui fait finalement le bilan d’un quinquennat de Jacques Chirac et des deux premiers ministres qui se sont succédés à Matignon. Il revient en mémoire que Nicolas Sarkozy a été l’un des acteurs de ces 5 années.

sego_blancPS2Parmi les souvenirs qui remontent à la surface alors qu’arrive l’heure du choix, il y a aussi la victoire des socialistes aux élections régionales, la bonne tenue de la gauche pour les Européennes, le vote du non au référendum et l’absence de considération du pouvoir en place. Il revient que tout ce passé semble finalement assez lourd et pas tellement positif dans l’escarcelle de l’équipe qui s’apprête à quitter le pouvoir.

Or en politique, changer les choses c’est en premier lieu changer les hommes, et ce sans forcément remonter jusqu'à la révolution avec les têtes coupées. L’expérience plus proche de ces dernières années montre que la meilleure façon de trouver un nouveau souffle, c’est de donner à l’opposition sa chance. C’est ainsi que les électeurs ont fonctionné en 1981, puis 86, puis 93, puis 95, puis 97, puis 2002. C’est ce qu’on appelle l’alternance. Ce principe qui veut que le balancier va d’un coté puis de l’autre. C’est là que se trouve la vraie rupture, le vrai changement. 

Or en cette fin de campagne, Nicolas Sarkozy semble rattrapé par ce principe. La France a raté son entrée dans le siècle en 2002 avec un choix impossible. Elle ne devrait pas refaire la même erreur cette année. Alors certes, ils sont deux à vouloir incarner cette alternance. Ségolène Royal et François Bayrou si l’on estime que le candidat UDF peut véritablement jouer ce rôle là. Quoiqu’il en soit, une page s’apprête à être tournée et il n’est pas sur que le changement de génération suffise. Et qui mieux que la gauche peut incarner ce nouveau départ. Alors certes, la droite dispose d’une majorité dans le pays mais la gauche possède une allier. L’alternance. Quand j’y pense, je me dis que l’oublier serait une erreur.

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