Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
5 juin 2007

Nicolas Sarkozy ou la démocratie absolue

Pas facile de trouver un lien dans cette période compliquée. Mais plus les jours passent, plus l’heure des législatives avance plus on a le sentiment que le paysage politique ressemble à celui que l'on trouve après un incendie de forêt. Quand il ne reste plus que les troncs calcinés des arbres dans un désert de cendres.

00DN0001_1179759033Il y a tout d’abord, comme le soulignaient François Bayrou et François Hollande, cette super puissance que représente le chef de l’état. Il est étrange de constater que même à droite, il ne reste rien sinon Nicolas Sarkozy. On a l’impression qu’un mur de Berlin à la Française vient de s’effondrer et que rien ne peut arrêter le vent de droite qui souffle. La droite n’a pas fait que gagner, elle s’est emparée de toutes les parcelles de la société. On peut noter qu’à moyen et long terme, la droite française peut déjà se faire du souci. Lorsque l’état de grâce ne se fera plus sentir, plus rien n’existera dans le camp de l’UMP. Les temps peuvent être durs au lendemain d’une monarchie absolue.

Il y a ensuite, cette gauche en forme de squelette. La peau et les os. L’opposition est plus que paralysée. Elle ne semble pas posséder la moindre réserve d’idée. Le moindre début de fil sur lequel elle pourrait tirer pour refaire une pelote. La gauche est morte sous sa forme actuelle. Il ne s’agit pas de crier avec les loups ou d’enfoncer des portes ouvertes, mais actuellement il n’existe plus d’alternative. Certes, cela peut se reconstruire, mais pas à la veille d’élections législatives.

Le problème vient du fait qu’il ne s’agit pas d’opposer un programme à un autre programme. Car, le monde qui s’écrit, est un monde avec de nouvelles valeurs. Et les valeurs sont plus difficiles à changer que les programmes. Les valeurs ne se changent pas, elles s’usent, vieillissent avant de sombrer. Il a fallu 40 ans pour que les valeurs de mai 68 soient attaquées. Il a fallu 30 ans pour que l’on tourne la page de mai 81. Quand j’y pense, je me dis qu’il va falloir du temps avant que l’on parle de 2007 au passé.

Publicité
Publicité
Commentaires
G
je vous invite sur le site précité a voir nos convergences d'analyse et même de formules... à moins que je ne me trompe ?
Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
Publicité
Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
Publicité