Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
5 février 2007

Un candidat pas forcément Bové pour Ségolène Royal


Quand j'y pense, je me dis que la candidature de José Bové n'est pas forcément une mauvaise chose pour Ségolène Royal.

C'est vrai que la démarche de l'ancien leader de la confédération paysanne n'est pas forcément facile à suivre. Il y a quelques mois encore, sa candidature aurait semblé tout à fait évidente. A l'époque, tous les regards étaient portés sur lui. A l'époque, les médias n'attendaient que cela. Sur le plan politique, un large espace existait. Nicolas Hulot n'avait pas encore lancé sa super production en forme de pacte écologique. Les Verts n'avaient pas encore opté pour Dominique Voynet et l'extrême gauche aurait eu du mal à justifier d'autres candidatures.
Mais voilà, José Bové tout aussi brillant soit-il, n'est pas un homme politique. Et il a laissé passer le train.

Aujourd'hui, beaucoup d'eau a coulé sous le pont de la campagne présidentielle. Il est trop tard pour refaire l'histoire et il faut donc compter avec les moustaches du pont de Millau et sa candidature à contre temps.

Déjà, de nombreux commentateurs expliquent que cette candidature de Bové n'est pas une bonne nouvelle pour la gauche et notamment pour Ségolène Royal.

Mais, est ce bien sur?

La candidate socialiste semble pouvoir obtenir un bon score au premier tour. Après l'épisode du 21 avril 2002, elle est quasiment assurée de faire le plein de voix dès le premier soir de l'élection d'avril 2007. Cependant, tout comme une hirondelle ne fait pas le printemps, un bon premier tour ne fait une victoire en mai. Or, à ce jour, si l'on en croit les sondages, la candidate socialiste ne possède pas une très grande réserve de suffrages pour le second tour.
Quelques pourcentages communistes, quelques pourcentages des écologistes, quelques pourcentages de l'extrème gauche, soit une dizaine de points au total. Assurément pas assez pour espérer l'emporter.
Dans ce contexte, le petit bonus que serait en mesure de lui apporter José Bové pourrait bien se révéler fort appréciable.

Quand j'y pense, je me dis finalement que José Bové a bien raison de mener campagne.

Publicité
Publicité
Commentaires
Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
Publicité
Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
Publicité