Le premier tour avant le second pour Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy

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Quand j’y pense, je prends en compte le fait que plus de 70 % des français pense que la campagne reste ouverte.

Il faut dire que cela est d’autant plus vrai que nous ne connaissons pas encore le nom des candidats qui resteront pour la campagne officielle. Entre les 40 ou plus qui ont expliqué vouloir se présenter et la petite dizaine qui restera probablement à l’arrivée, il y une marge.

Qui réussira à récolter les 500 signatures. Combien à l’extrême gauche réussiront à se lancer dans la dernière ligne droite, quand on sait qu’avec les communistes, Bové, Besancenot, Laguiller, on est en mesure de penser qu’il y en a peut être deux de trop.

Dans ce contexte, anticiper sur le second tour alors que le premier n’est pas mur, c’est comme vouloir donner le nom du vainqueur d’un championnat alors qu’il reste 15 matches à jouer. Sur le papier, en prenant les sondages peu fiable, en ajoutant un peu d’intox, en martelant que l’élection est déjà joué, Nicolas Sarkozy parvient à instiller le doute dans le microcosme parisien. Mais quel est l’état de l’opinion en France. Comment est perçu l’image de Ségolène Royal qui seule tente de tracer son sillon. Il est bien trop tôt pour le savoir.

L’important pour le moment, ce n’est pas de jouer le second tour, mais simplement de franchir les étapes les unes après les autres. Pour l’heure, laissons la candidate PS passer le premier tour, ensuite il sera temps de rassembler au-delà.

Quand j’y pense, je me dis que l’élection n’est pas jouée et que la campagne nous réserve encore de belles surprises.