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Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
22 février 2007

Royal, Sarkozy à chacun son approche


Quand j’y pense, je me dis que l’on assiste à deux campagnes véritablement différentes et que le choix des français n’est absolument pas fait.

« Mon équipe de campagne c’est vous ». Cette phrase signée Ségolène Royal à Rennes peut paraitre démagogique, mais peut résumer véritablement son approche ou sa stratégie. C’est à partir de ce qu’elle a entendu dans ses meetings participatifs que la candidate socialiste avance. Cette phase d’écoute tant décriée par un grand nombre de politiques de droite et de gauche tout comme par de nombreux journalistes, donne à la voix de Ségolène Royal un poids particulièrement important.

C’est l’une des différences d’avec Nicolas Sarkozy qui semble emprunter le chemin inverse. Le candidat UMP déverse depuis plusieurs années maintenant sa vision du monde. Une vision unique et non négociable. Il sait, il connaît les solutions à chaque problème et à l’arrivée semble même ne pas avoir besoin des français, sinon pour leurs votes.

Ségolène Royal après avoir donné le sentiment de perdre du temps, semble aujourd’hui en passe d’en gagner. C’est un peu comme si elle n’avait plus à courir derrière chaque français pour les convaincre un à un. Etrangement, ce sont les français qui semblent venir à elle depuis quelques jours. Car Ségolène Royal semble dire ce que le pays attend.

C’est peut être l’une des erreurs de Nicolas Sarkozy de ne pas avoir voulu quitter son ministère pour retourner sur le terrain comprendre les attentes des français. On le sait, le pouvoir isole. Qui aujourd’hui est capable de dire au ministre de l’intérieur une vérité ou une autre. En martelant, comme il le fait depuis des mois sa vision de la société, en se barricadant et en s’accrochant au pouvoir que lui donne son ministère, Nicolas Sarkozy ne paraît plus être à l’écoute du peuple. 

En tout cas, sans préjuger de la victoire de l’un des deux candidats, on peut dire qu’une vraie fracture se dessine sur la façon dont chacun d’eux entend parler aux français.
De haut en bas pour Nicolas Sarkozy, de bas en haut pour Ségolène Royal. Reste à savoir maintenant vers quelle méthode ira la préférence des électeurs. L’homme ou la femme politique du 21 me siècle doit il être le ou la porte parole d’un peuple, ou le leader qui donne la direction ou aller.
A l’heure de l’internet ou chacun à envie d’être identifié, on peut en tout cas se poser la question.

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