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Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
27 février 2007

Qui a le plus à craindre de l'UDF de François Bayrou


Quand j'y pense, je me dis que j’ai toujours pensé que soit Ségolène Royal soit Nicolas Sarkozy s’effondreraient au soir du premier tour. Les français aiment bien écrire leur histoire et ne pas dépendre de l’histoire que leurs racontent les instituts de sondages.

Alors, on ne va pas céder à la mode du moment qui donne au centriste François Bayrou des couleurs de gagnant. Mais on peut s’interroger sur cette fulgurante ascension qui place le président de l’UDF en bonne position.

Si il est clair, qu’il peut tenter un électorat de gauche et prendre les voix des bobos médiatiques, il est évident qu’il peut également beaucoup prendre à droite et à Nicolas Sarkozy. En effet, si le président hégémonique de l’UMP a réussi à faire taire toute contestation à l’exception de Nicolas Dupont Aignan, il n’en demeure pas moins qu’il n’a pas forcément réussi à être le candidat de toute la droite. Par conséquence, une partie de son électorat peut tout à fait choisir de voter finalement au centre proposé par François Bayrou.

Il faut dire que le candidat UDF n’est pas révolutionnaire et qu’il donne les gages de ce qu’aime la droite.

Une volonté de gérer sainement la nation en s’attaquant à la dette. On notera toutefois que c’est sous un ministre centriste que la dette a explosé en 95.

Des valeurs de droite, catholique, rural.

Une gestion au niveau local proche des deniers et des idéaux de la droite classique, les bons notables.

En résumé, François Bayrou représente une réelle partie de la droite classique, celle insoluble dans le grand UMP de Nicolas Sarkozy. Tout comme il existait avant une UDF et un RPR, il existe aujourd’hui, une nouvelle UDF et un UMP. Le socle de l’UMP s’est certes élargi mais pas forcément autant qu’on voudrait bien le penser.

C’est ainsi que François Bayrou prend indéniablement à gauche, mais que celui qui a peut être le plus à craindre du centriste, c’est bien Nicolas Sarkozy.

Quand j’y pense, je me dis, qu’à l’arrivée, c’est peut être Nicolas Sarkozy qui risque de s’affaiblir dans les semaines à venir. Au point de devenir le 3 me homme, pas forcément, mais qui peut prédire l’avenir.

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