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Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
28 février 2007

Quand Nicolas Sarkozy donne de l'espace politique à Jacques Chirac


Quand j’y pense, je me dis que si Nicolas Sarkozy continue sur sa lancée, c’est Jacques Chirac qui va sortir du bois.

Depuis quelques jours maintenant, la dynamique n’est plus du coté de l’UMP. Tendance à la baisse dans les sondages, campagne en passe de s’essouffler, révélations médiatiques compliquées à gérer pour Nicolas Sarkozy avec cette histoire d’appartement, bref depuis 15 jours, le candidat perd un peu de sa vivacité.

Pendant, ce temps, Jacques Chirac reste silencieux sur ses intentions. Certes, il n’y a pas encore beaucoup de place pour lui sur l’échiquier pour envisager une candidature, mais imaginons que la série noire continue pour Nicolas Sarkozy, et dans ce cas la tentation pourrait être forte pour le chef de l’état de venir au secours de la droite.

Il serait drôle alors de voir tous ceux qui ont retourné leur veste revenir vers l’actuel hôte de l’Elysée en espérant être sauvé du désastre.

Si pour l’heure, il ne s’agit que de politique fiction, on peut imaginer que l’affaire serait possible.

Il était surprenant d’entendre mardi soir, Gilles de Robien sur M6 définir les faiblesses de Nicolas Sarkozy et François Bayrou. Le premier pas assez social, le second trop populiste. En filigrane, Gilles De Robien semblait imaginer sans le dire qu’il faudrait un candidat capable d’être à droite mais avec un fond social, d’être proche des Français sans être démagogue, bref, une sorte de Jacques Chirac quand on y pense bien.   

Entre parenthèse, il est assez fort ce Gilles de Robien. Il joue gagnant à tous les coups en se positionnant sur le social de droite. Gagnant si Chirac revient dans la partie car il aura été fidèle, gagnant si Bayrou ou Sarkozy gagnent, car pour ce faire ils auront tous les deux besoin de tirer un peu à gauche leur campagne.

Cela dit, revenons à l’UMP, pour dire que les 10 jours à venir peuvent être pleins de rebondissements. Jacques Chirac parait en effet seul mais pas isolé. Villepin, Borloo, De Robien, ils sont encore nombreux à pouvoir aider le chef de l’état en cas de besoin.

Décidemment, quand j'y pense, je me dis que Nicolas Sarkozy n’est pas encore arrivé, même si il faut le reconnaître, il reste l’un des favoris pour la victoire finale.

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