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Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
1 mars 2007

La lourdeur de l'héritage pour Nicolas Sarkozy


Les pièges sont décidemment nombreux pour Nicolas Sarkozy. Quand j’y pense, je me dis que le candidat UMP va devoir se débattre avec de sérieux problèmes d’images.

Il y a tout d’abord le problème de son maintien au gouvernement. A vouloir s’accrocher à la tête de l’état, Nicolas Sarkozy est en décalage avec sa volonté d’être l’homme de la rupture. Plus le temps passe, plus il s’accroche à son poste, plus il véhicule l’image du sortant candidat à sa « propre » succession.

Et le timing de sa campagne ne l’aide pas véritablement. Mercredi, le candidat UMP s’exprimait sur la politique étrangère qu’il entendrait mener en cas de victoire. Un discours sans grande nouveauté et surtout dans la continuité de la politique menée par Jacques Chirac depuis 12 ans et en opposition avec son discours de nouvelle approche.

Autre élément à prendre en compte, pour avoir le soutien de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy devra jongler. D’un coté, il y a sa volonté d’afficher sa fameuse rupture, de l’autre, il y a le réalisme qui veut qu’il ne peut épingler trop fortement le président sortant.

A cela s’ajoute le fait qu’après 12 ans de Jacques Chirac, 5 ans de gouvernement de droite, il sera difficile pour le candidat UMP de ne pas représenter pour une bonne partie des Français le gouvernement sortant, notamment lorsque l’on a été son numéro 2.

Autre piège pour Nicolas Sarkozy, la montée en puissance de François Bayrou. Le candidat centriste montre qu’il existe une autre droite possible, en l’occurrence, celle qui n’a pas gouverné depuis 5 ans. Une droite moins libérale, moins sectaire et en rupture avec celle que défend le candidat UMP.

On peut également souligner que le fait de s’être lancé si tôt dans la bataille, (cela va de plusieurs années à janvier en ce qui concerne sa candidature officielle) ne lui donne pas cette image de nouveauté qu’il aimerait afficher.

Dans ce contexte, l’héritage du passé peut devenir de plus en plus lourd pour Nicolas Sarkozy et la fin de campagne risque de ne pas être aussi simple qu’il pouvait encore l’imaginer il y a quelques jours.

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