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Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
12 avril 2007

Election présidentielle de 2007: l'ancien et le nouveau monde


Il est évident que l’élection présidentielle ne se fera pas sur Internet. La campagne classique, celle de terrain, qui permet aux candidats de rencontrer le pays, de mettre en exergue des symboles, de marteler les slogans de campagne, cette campagne là est bien sur indispensable aux candidats. Elle permet de faire la une du fameux 20 heures, la une de la presse, et d’alimenter les temps de parole dans les radios. Cependant, Quand j’y pense, je me dis que la révolution internet est en marche avec pour conséquence de changer non pas la campagne électorale mais les électeurs.

S_gol_ne_Royal_nrPS2La force de la toile, c’est quelle permet à chacun d’exister. Pour preuve, le nombre de sites et de blogs qui naissent depuis quelques mois. Chacun a envie de dire son mot et d’être entendu en retour. Il suffit de regarder les sites des candidats pour ce rendre compte de ce lien particulier qui est né avec le web.


L’affaire avait été largement enclenchée avec le referendum. N’avait on pas expliqué à l’époque que le non avait gagné grâce à quelques internautes qui avaient donné à la campagne sa véritable couleur. Et de citer le fameux blog d’Etienne Chouard, grand maitre net du non. Chacun peu y trouver de quoi réfléchir, de quoi amender, de quoi contredire ce qui est expliqué dans les journaux et ailleurs.

Ce qu’il faut retenir, c’est que le net change en profondeur notre vision du monde. Sa rapidité, sa facilité, permettent étrangement de recréer un lien entre les hommes et les femmes. Un lien virtuel certes, mais pas uniquement. Après l’aire du zap est venu le temps du clic et du web2. C’est magique, autant qu’avait pu l’être à son époque l’arrivée des radios libres.


Alors certes, tout le monde n’est pas encore connecté au réseau. Il y a la génération de ceux qui ne s’y mettront jamais, à cause de l’âge ou d’une peur culturelle de ce qui est nouveau et des ordinateurs. Il y a ceux qui n’ont pas les moyens de s’équiper et qui participent de la fameuse fracture numérique. Il y a enfin, une large partie de la population qui n’a pas compris que le web permet de dire ce qui ne va pas et qui préfère utiliser le vote extrême pour ce faire entendre plutôt que d’écrire un mail ou un blog. 


L’élection présidentielle de 2007 a donc cette particularité de se trouver à mi chemin entre ces deux mondes. Le rapport de force se situe à cet endroit. Quand j’y pense ne met pas de jugement de valeur mais cherche juste à souligner que le résultat cette élection de 2007 se jouera aussi en fonction de cette modernité. De ce clivage entre ces deux mondes.


Le candidat qui réussira à entrainer modernes et anciens, qui saura retenir les exclus de la toile et les militants de l’internet aura indéniablement une longueur d’avance pour la victoire finale.

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