Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
17 mai 2007

Nicolas Sarkozy à l'Elysée ou la rupture aux sources

Le premier des architectes ou des maçons vous le dira. Pour qu’une maison tienne debout il fait tout d’abord réaliser de bonnes fondations. Cette règle valable pour la construction parait s’appliquer également à la politique. En tout cas, le président de la république fraichement en fonction semble avoir fait sien le principe. Et si le mot rupture a été employé fréquemment durant la campagne qui vient de s’achever, on peut s’interroger de savoir si cette rupture n’aurait pas un gout de retour aux sources.


Sarko_main_chirac_flouPS2Quand on y prête attention, on peut facilement trouver une similitude entre le non du Général De Gaulle le 18 juin 1940 et le non de Nicolas Sarkozy qui sous le mandat de Jacques Chirac a décidé d’opter pour la rupture. Un « non » au système qui se transforme en point d’appui pour la conquête du pouvoir. Refuser le monde qui existe pour faire naitre une alternative et être le moment venu le nouveau repère.


Il est surprenant également de constater que pour le redressement de la France, le Général de Gaulle avait en son temps fait l’Union avec le parti communiste. Il s’agissait alors de rassembler la France à la sortie de la 2 me guerre mondiale. Or le premier geste de Nicolas Sarkozy n’a-t-il pas été d’aller chercher dans la résistance le nom du jeune communiste Guy Moquet. Un symbole qu’il a choisi de mettre en avant au nom justement du rassemblement du peuple Français.

De_gaulle_58PS2Sur le plan politique, le coup est puissant, d’autant qu’il est conjugué avec un vrai travail de casse du parti socialiste. Le débauchage actuel de ses membres pour en faire des ministres amplifiant l’effet destructeur de la manœuvre.


C’est ainsi que redonner de la force au parti communiste, c’est d’une certaine façon reconfigurer le paysage politique pour le faire ressembler à celui qui existait après guerre et assurément à celui d’avant la création du Parti socialiste en 1971.

Dans ce contexte, Quand j’y pense, je me dis que la rupture prônée par Nicolas Sarkozy a également un petit gout de retour aux sources. Et que les fondations de la maison qu’il est en train de construire, pourraient bien se révéler particulièrement solides. Suffisamment en tout cas pour l’installer durablement au cœur du palais de l’Elysée.

Publicité
Publicité
Commentaires
G
Il faut noter qu'il n'y a qu'un ancien UDF et qu'un "pseudo" socialiste comme minitres, ce n'est donc rien et l'on peut penser qu'après les législatives les "fondations", comme vous dites, vont s'ébranler légèrement... M. Sarkozy ne va pas longtemps faire illusion, d'ailleurs, le retour de ses nombreux tics d'expression à Toulouse, devant les syndicats de l'entreprise EADS, laisse à penser qu'il commence à se rendre compte qu'il y a un pas de géant entre la parole et les actes !
E
Bonjour,<br /> <br /> C'est dans le titre...<br /> <br /> C'est un équilibriste ce Nicolas, nous devrions tenter de souffler dessus,...<br /> <br /> Pour voir !<br /> <br /> Cordialement.<br /> <br /> Eric Bloggeur Citoyen-résistant<br /> <br /> et fidèle lecteur.
Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
Publicité
Quand j'y pense ou la campagne présidentielle au quotiden
Publicité